Comme dans toutes les Églises orientales, l'Église maronite administre les sacrements du baptême et de la confirmation au cours de la même célébration.
Pour demander ces sacrements, contacter la secrétaire paroissiale au 01 43 29 47 60. Une rencontre du curé de la paroisse avec les parents est toujours nécessaire avant la célébration. Après la liturgie de préparation baptismale, l'onction est faite avec l'huile des catéchumènes suivie du baptême de l'eau. Ensuite, le baptisé est oint du saint mûron pour la confirmation. Le parrain et la marraine doivent être chrétiens et encore mieux pratiquants. Les salons et le restaurant du foyer franco-libanais sont toujours disponibles pour les festivités post-baptismales sur demande des parents.
Dans les Églises orientales, le rite des fiançailles est toujours à l'honneur. Tout au long de la période de préparation des fiancés, le dossier canonique est constitué avec les précisions suivantes :
La préparation
sacramentelle et canonique des fiancés leur demande de prévoir habituellement 6 mois avant la date de leur mariage.
Un mariage avec empêchement de disparité de culte (l'un des conjoints n'est pas baptisé) exige une dispense de l'évêque de l'éparchie.
Un mariage où l'un des conjoints est chrétien non catholique exige une dispense de mariage mixte de l'évêque de l'éparchie.
Si l'un des deux fiancés a déjà des enfants, ou s’il a été déjà marié civilement, une enquête d’un non mariage religieux s’impose ainsi que la soumission du dossier à l'évêque de l'éparchie.
Comme il n’y a pas de divorce dans l’Église catholique, si l’un des deux conjoints est,
civilement, divorcé remarié à la suite d'un premier mariage catholique, il ne peut pas
recevoir à nouveau le sacrement du mariage dans l’Église catholique, à
moins que son premier mariage religieux n'ait été déclaré nul par le
tribunal compétent.
La cérémonie du mariage dans l’Église maronite comporte, après l'échange des consentements et la bénédiction des alliances, un couronnement des fiancés suivi de leur procession
(optionnelle) autour de l’autel. Comme dans toutes les autres Églises orientales, le célébrant doit être un ministre sacré (prêtre ou évêque).
La mise à la disposition des époux des salons et du restaurant du foyer franco-libanais est toujours possible
sur demande pour les festivités nuptiales.
Pour le mariage, au Liban, d'un maronite ayant séjourné en France
au-delà de 6 mois, il est requis qu'il produise auprès des autorités
ecclésiastiques libanaises compétentes un certificat d'état libre,
concernant la période de son séjour en France, délivré par le curé de la paroisse. Ce certificat peut être demandé, aux
heures ouvrables, au secrétariat paroissial de Notre Dame du Liban à
Paris (01 43 29 47 60). La préparation sacramentelle des deux
fiancés se trouvant à Paris en vue de leur mariage au Liban peut être demandée à la paroisse à travers le secrétariat.
La bénédiction nuptiale est en elle-même un sacrement à part entière, et
sa célébration n'exige pas celle d'un autre sacrement, lui aussi à part
entière, à savoir l'Eucharistie (messe). Mais il est possible de
célébrer à l'occasion des noces une messe de mariage. Si la bénédiction
nuptiale dure 45 minutes, la messe de mariage dure environ une demi
heure de plus.
La célébration de la liturgie des obsèques dans l’Église maronite se distingue par sa simplicité, son recueillement pacifiant et une forte note d’espérance. À plusieurs reprises les chants rappellent que le défunt reste présent dans la
vie de la communauté croyante et dans celle de ses bien-aimés, mais sous une autre forme,
invisible : à la façon du morceau de sucre dissout dans un café noir, où
il disparaît tout en y manifestant sa présence par le bon goût qu'il
donne au café. Il arrive même que la liturgie mette dans la bouche du défunt des paroles de réconfort pour les vivants.
La célébration ne comporte pas nécessairement une messe mais une prière finale de l’absoute avec
imposition de l'encens. La Tradition maronite recommande des messes de requiem à des intervalles variables (messes du
troisième, du septième, du neuvième ou du quarantième jour, messe anniversaire…)
Il arrive qu’à la sortie de la célébration d’une messe de requiem, la famille du défunt propose aux membres de la communauté priante de partager un repas ou au moins du pain bénit pour appeler une prolongation de la prière pour le repos de son âme.
Après la cérémonie, la famille peut, à sa demande, recevoir les condoléances dans les salons de la paroisse.
Lors d’un décès, avant de contacter les pompes funèbres, il est recommandé à la famille de prendre contact avec la paroisse pour arrêter au préalable et mutuellement le jour et l’heure convenables. Pour cela, contacter la secrétaire paroissiale au 01 43 29 47 60.
En ce qui concerne la crémation, elle ne fait pas partie de la Tradition
des Églises orientales. Cette crémation est par contre de plus en plus
demandée dans les sociétés occidentales. L'Église catholique ne la
recommande point mais elle comprend qu'on puisse y recourir. En tous
cas, les funérailles chrétiennes ne peuvent être célébrées qu'en
présence du corps du défunt, donc elles doivent avoir lieu avant
l'incinération. Mais ces funérailles chrétiennes ne peuvent avoir lieu
que si la demande de crémation de la part du défunt et/ou de sa famille
n'exprime pas une hostilité publique à l'un ou l'autre des dogmes de la
foi chrétienne (par exemple, le défunt qui considérait publiquement que
sa mort était équivalente au néant, qu'il n'y aurait pas de résurrection
consécutive de son corps et/ou que Dieu n'existerait pas, ne peut pas
recevoir une célébration chrétienne de ses funérailles, puisqu'il
mettait publiquement en question toute l'espérance qui sous-tend les
prières chrétiennes des funérailles).
Ce sacrement autrefois réservé aux fidèles à l’article de la mort, était appelé extrême-onction. En fait, selon l’Épître de Saint Jacques
(chapitre 5, 13-15), ce sacrement comme les six autres s’adresse d’abord et surtout aux vivants. Aussi, depuis le Concile Vatican II, l’Église latine a redécouvert ce sacrement des malades; les
Églises orientales ébauchent un mouvement dans le même sens.
Actuellement elles proposent cette onction dans les cas suivants donnés à titre indicatif : avant une grande intervention chirurgicale; lors d’une maladie chronique qui épuise l’espérance du fidèle
et/ou de son entourage; lorsque le handicap d’un enfant risque de poser de sérieux problèmes de foi à ses parents.
L’onction des malades comporte le pardon des péchés et ne peut être administrée que par un ministre sacré (prêtre ou
évêque). Ce sacrement peut être réitéré autant de fois que le besoin s’en fait sentir.
En conclusion, les familles ne doivent pas attendre que leur malade entre dans le coma pour appeler le prêtre à son
chevet.